Everything you do, do it right, do it beautiful, do it small and beautiful, do it green, small and beautiful.
Serait-ce la devise de l’asbl Girokazoza et des jeunes de la commune de Nyabihanga dans la province de Mwaro au Burundi ? Serait-ce leur devise malgré la situation, pour le moins difficile, de leur pays ? Ces jeunes proposent néanmoins un projet de biogaz pour une société et une économie à la mesure de l’homme.
Est-ce l’exemple du Mali qui a inspiré cette initiative au Burundi ? Est-ce l’exemple d’ARTI, cette ONG en Inde ?
Est-ce d’ailleurs que le modèle a été tiré ? Comment savoir ?
Toujours est-il que la conception de ce projet semble claire et simple : éviter l’utilisation des combustibles ligneux, lutter contre le déboisement et la destruction de la forêt, valoriser les déchets, tout en fournissant un combustible pour la cuisson des repas aux habitants de cette entité au cœur de l’Afrique. La pression sur les ressources ligneuses devrait en conséquence diminuer.
Vous avez dit simple ? Pas si simple cependant de produire ce gaz vert et renouvelable : il est produit par la fermentation de matières organiques, animales, végétales, ...agricoles.
Mais des artisans locaux sont indispensables au projet, devant prendre en charge les équipements nécessaires notamment le digesteur (équipement qui produit du biogaz grâce à un procédé de digestion anaérobie des matières organiques). Des jeunes formés pourraient prendre en charge l’entretien des machines. Ajoutons que le compost produit peut être utilisé pour fertiliser les sols. Défi à relever que ce projet !
Femmes d’Europe a décidé de le soutenir modestement, il est vrai, avec l’espoir d’améliorer tant soit peu la vie quotidienne de la communauté de Nyabihanga.
N.B. cette région peut intégrer toutes les cultures : thé, café, banane, blé, pomme de terre, patate douce et riz de moyenne altitude.
Membre honoraire du Comité Projets
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